Journée internationale de la femme : Hommage à vous les femmes!

Cette journée du 8 mars est consacrée aux droits des femmes. Elle est célébrée dans le monde entier. Loin de savoir qu’il y a certains pays où les femmes n’ont droit à rien si ce n’est pour accoucher des enfants, restées enfermées dans des cuisines, elle ne voient jamais le ciel et sentir la bonne odeur de la journée avec son beau soleil, nous disons aux femmes, peu importe leurs couleurs de peau, que nous les aimons.

Pour que chacun soit dans ce monde, il y aurait fallu qu’un homme et une femme se mettent ensemble dans une intimité pour procréer.

La femme a beau fait ses caprices, elle demeure la vie et nous lui devons ce respect et ce soutien. J’en vois encore ce matin, depuis notre bureau, certaines qui, avec enfant au dos, portent des charges pour nourrir leur humanité. Parfois, sur le chemin de retour des corvées champêtres, l’homme se balade avec une seule machette à la main, laissant sa femme enceinte, porter des bois de chauffe, des vivres et qu’arrivée encore à la maison, elle se tape la cuisine sinon, toute le famille dormirait le ventre vide, pourtant, elle a un sang qui coule en elle.

Femmes d’ici et d’ailleurs, autant tu donnes le délice de la vie, autant, nous voulons que tous les jours éveillent la conscience de ceux qui vous méprisent, en vous concédant, la joie, le bonheur, l’amour et qui souvent, dans certaines contrées, vos maris peinent à vous dire que vous êtes belles et qu’ils aiment. La journée internationale de la femme, c’est aussi, avoir le courage d’encenser sa femme avec honneur, dignité et surtout lui donner de la considération.

Il y a dans certaines contrées, l’impossibilité de circuler à visage découvert sous le fallacieux prétexte de se laisser draguer ou envier par autrui, mais si la femme n’est pas appréciée, comment se sentirait dans sa peau? 

Tout petit, quand il n’y  avait pas d’eau courante à Abongoua S/P de Kotobi, nos mères se levaient très tôt vers 4h du matin pour parcourir des kilomètres à la recherche d’eau pour nourrir toute la maisonnée pendant que nos papas ronflaient dans le lit chaud laissés par nos mères. Pendant qu’ils allaient au champ à vélo, nos mamans faisaient le leur à pieds et souvent, ce n’est pas à côté du village.

A Katiola, mes souvenirs vont encore à ces dynamiques femmes qui bravent la chaleur du soleil impitoyable à la recherche des petits bois de chauffe, si ce n’est pour se rabaisser à labourer la terre chaude et poussiéreuse parfois humant des maladies, pour revenir avec des bébés au dos.

Aujourd’hui, quand je vois nos femmes intellectuelles, donnant des ordres aux hommes, j’en suis fier et dire que cette journée du 8 mars, leur est dédiée, je pense à elles toutes, émancipées, comme celles qui croupissent encore sous le poids des traditions contraignantes à leur égard. Femme, tu es une phrase.

Femmes, le creux de ta main a toujours été le cerveau de l’homme et la matrice de l’humanité, nous t’aimons et que cette journée soit toujours et encore, ta consécration. Ce n’est pas parce que tu es tirée de la côte de l’homme qui doit te faire autant de peine pour venir jouir de la vie avec toi, mais pendant que l’homme dormait pour que Dieu lui tire sa côte, il sait ce que vous vous êtes dit? Arrêtons de les brimer et donnons leur la joie et l’espoir. Femme, retiens toujours notre regard.

                          Joël  ETTIEN  

  Directeur de publication : businessactuality.com